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Passablement
Prétendez que l’aveugle qui sourit à l’ouïe
Des plaintes du nourrisson, s’égaie autrement
Que de la joliesse de l’écho portée à lui
Insouciant par le vent dans son flottementQuand dans les mémoires de l’oubli il dessine
D’une encre grisée dans sa niche cognitive
La seule pensée qui à jamais le décime :
Puiser dans les yeux d’Helle une étreinte chétiveLe souvenir d’un instant trop souvent chéri
Qui jamais ne sera mais que l’espoir nourri
Au faîte des journées lorsque le vent susurre
Au creux de son oreille comme un lémureQui regarde la Mort narguer avec dédain
Les ombres fêlées trop tôt tombés en déclin
Dont le passage ici-bas n’enchanta guère
Que sa propre personne et son âme austère.
Tags : vent, souvent, passablement, cognitive, amour, passion, sentiment
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Commentaires
c'est excellent. vraiment!!