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Femme !
Femme !
Le soleil s’est voilé les yeux ce jour
Sous les larmes, et cris d’espoir des hommes
La brise au rythme bâtant du cœur joue
Fuyante de la lyre aux hommes aphones
Sur le chemin doux et calme de la rivière
Plus une trace d’elle ne m’est apparue en songe
Ô roses fanées ! La famine des siècles nous ronge
Faut-il donc aussi que je m’en aille ? Ô fermière !
Fallait que je m’en aille
Sous ce souffle haineux pour que tu demeure ?
Empoisonnante, ensorcelante où que j’aille
Non. Tu ne détourneras pas cette heure.
Légendaires sont tes conquêtes historiques
Tu as enfanté des anges et des démons
Si les cœurs des hommes il te plait de jouer avec
La terre et les cieux de toi se détourneront
Car tu fais souffrir ô beauté empoisonnée
Et ton délicieux venin petit à petit m’affaiblit
Pourtant même te haïssant je ne suis las de t’adorer
Mais comment te dire que tu me fais mourir
Mes protestations sont le cri de ma défaite
Jusqu'à ce jour personne ne ta tenu tête
Et même devant la mort à tes pieds mon âme s’évanouit
Mais comment te dire que tu me fais mourir.
Dylan Pokem
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