• Comme le nectar but par l'abeille

    Les empreintes de tes pas obscurcissent les moites mémoires,
    Les voiles prennent poussières, ta gestuelle s'emmêle à des douces chimères,
    Tu m'as tant susurrés des douceurs aux creux de tant de rires
    Que je ne sais plus si tu étais amante ou la mère des mers.

    Le reflet de ton ombre par terre tapissé dicte les traits de ta beauté aux êtres.
    Tant de fois tu as dompté la lune avec peu de manières
    Que mon pauvre cœur aimant conquis par un seul de tes caractères
    A pour toi compté comme la plus aisée de tes innombrables victoires.

    Tu t’envoles sur un sol que tu déshonores, sainte ou légère égérie,
    Tes élégies en rien ne nous le disent ; tu es peut-être comme une sirène
    Qui lance aux océans que nous sommes, des larmes de désirs bien téméraires
    Et nous de penser qu’à force de poésie, un peu de tes charmes nous capterons.

    Tes ondées nous ont tant mouillés; si la bonté est en les hommes,
    Ton sourire trompeur en un instant l'aspire tel le nectar bu par l’abeille
    Ta diligence a su voiler ton abîme avec tant d'élégance que si tes charmes,
    Par la poésie ne sont captés, nous subirons tes foudres jusqu'aux jours derniers.

    bonasse/Spock27(alain) : 6/10 novembre 2011


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