• La Bérénice

    La Bérénice

    Dis à la lune, à la nuit écarlate, comme

    Moi, son manteau de velours voile le fin fruit

    Que tes rêves endormis drapent le sourd bruit :

    Tu es éclat du soir qui terne mon blasphème.

     

    Veux-tu que de son calme insouciant l’humeur

    Encore naissante du départ du jour tarde

    De sa note aise, et ton fin dard de mon cœur ôte ?

    Moi quiet, je mourrai sans doute sans douleur.

     

    Comme amant, je poserai à l’heure d’hommage

    Au palier de chez toi ce modeste message

    Tout beau, en une réplique d’espoir nourri,

     

    Premier de ma plume éthylique, mon cœur meurtri.

    Jour, meurt. Tu comprendras de mon cœur le cri,

    Bérénice si tu juges des mots en marge.

    #LaMollePlume

    « Comme le nectar bu par l'abeilleFugace »

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