• Le Chant de la Ballerine

     

    Hola hola toi qui va là

    Là le bonheur la peine là.

    Toi la qui vas au loin la bas

    Ci est ta place non là bas.

     

    Au doux vent du midi, la nature sourit

    Son corps tout beau fleuri est par ce vent nourrit.

    La bise de la nuit, le gaiement jour a fuit

    D’une note six-huit par ce zéphyr conduit.

     

    Sur la verte étendue, la ligne connue

    A l’herbe insinue la coiffe peu chenue

    D’une ballerine, la figure citrine :

    L’an, le temps burine ma face figurine.

     

    Je chantonne avec lui les hymnes d’aujourd’hui ;

    J’ai des oiseaux l’appui qui tonnent des cui-cui

    Percher sur le cimier d’un coquet pommier

    Sous le regard châtier de ce temps coutumier.

    Hola hola toi qui va là

    Là le bonheur, la peine là.

    Toi la qui vas au loin la bas

    Ci est ta place non là bas.

     

    Comme ils semblent bien beaux, voyez ! Ces jours nouveaux

    Où le cri des oiseaux, séduient par des appeaux

    Dans cette aire fraiche recouverte d’un chèche

    Quand la saison sèche, quand le temps s’ébrèche.

     

    Ma note deux-huit se brouille. Alors je gazouille

    Ce frêle air bredouille que ma pensée bidouille ;

    De mon tutu vêtue sous cette aire dévêtue

    La musique soigne et fluctue ma forme têtue.

     

    Sur le fin scénario de cet oratorio

    Je joue comme un morio chaque acte avec brio 

    Sur le grand raisin couché, en noir imprimé

    Cet être affamé qui mendie son mangé.

     

    Chante chante chante nature

    Chante Chante chante et capture

    Chante chante chante le temps

    Chante chante chante au printemps.

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