• Heaven

     

    Heaven

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    Ils furent de fiers ans perdus,
    L’hymne glorieuse des frères déchus
    Dans les bivouacs bondés tonnait ;
    L’ermite enhardi sur l’air se mouvait.

    La mesure solennelle de cette ère balancée
    Au fluant hère de cette mouvance cadencée,
    Et au faîte crédule de la mortelle innocence
    Drape le leurre belliqueux de l’inconstance.

    La couleuvre bonté, de quelque marge
    Reçue par la festive sphère en héritage,
    À la nuit écarlate de son visage mésusé,
    Présente les contours au merlan médusé.

    Au front combattu, sous le joug opprimé
    Du bivouac hardi de l’indolente armée,
    Il jette dans la tranchée aux mémoires de l’oubli,
    Les plombs visqueux de l’amour enseveli.

    O ! Le maure implacable ! du sort incapable
    De fuir ou d’éviter la guigne inlassable,
    Au firmament splendide d’augustes chagrins,
    Tisse la toile voûtée du soin de ses mains.

    Et le prélat tortueux, de la franchise impuissante
    Jette aux portes d’abbayes l’hymne constante
    Et du père et fils et du saint esprit, et de la sainte trinité, évidement,
    Les louanges oppressantes du cinquième commandement.

    Mais ce baroud impétueux est de la mort, hélas !
    L’impitoyable glaive, le venimeux élaps ;
    Et l’ermite harassé vêtu de son haire,
    Gisant, le pitoyable bestiaire…

     

     

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